Shueisha a annoncé via X/Twitter une jolie nouveauté qui fera le bonheur de tous les mangakas en herbe. En effet paiera plus cher les artistes qui publient un chapitre ou une série de one-shot dans deux magazines de son catalogue : le célèbre Weekly Shonen Jump e Sauter Giga.
Shueisha augmente les revenus attendus des auteurs de mangas publiés dans ses magazines
Les taux sont pour des pages individuelles et ne sont pas les mêmes entre les deux magazines. En ce qui concerne les Weekly Shonen Jumpsera offert 20 900 yens (environ 128,79 euros) pour une page en noir et blanc e 31 350 yens (environ 193,18 euros) pour une page couleurtandis que pour Sauter Giga sera proposé 13 200 yens (environ 81,34 euros) pour une page en noir et blanc e 19 800 yens (environ 122,01 euros) pour une page couleur.
Les nouveaux tarifs entrent en vigueur ce mois-ci et constituent une mesure prise par la maison d’édition pour créer un meilleur environnement de travail pour les auteurs de mangas dans ses magazinesavec des revenus proportionnels aux ventes des différents numéros (en baisse ces dernières années) en format physique et numérique.
Si l’on considère que les chapitres de manga de Jump font environ 20 pages, chaque semaine un mangaka devrait gagner pratiquement 418 000 yens (environ 2,5 milliers d’euros)et perçoivent donc un salaire mensuel de 1 627 000 yens (environ 9,9 milliers d’euros). Par an, un mangaka pourrait donc gagner une somme de 21,7 millions de yens (environ 132,7 milliers d’euros).
Ces calculs ne tiennent pas compte de certaines variables, telles que les éventuelles interruptions dues à des problèmes de santé et les salaires des assistants, qui sont généralement payés par les auteurs et non par les éditeurs. En outre, cette mesure ne s’applique qu’aux nouveaux auteurs du magazine (qui reçoivent également 500 000 yens pour les aider à lancer leur série), tandis que ceux dont les séries durent depuis plus d’un an recevront des augmentations annuelles. La rédaction de Shueisha s’est ensuite déclarée prête à négocier les montants avec les auteurs s’ils recevaient des offres plus avantageuses de la part d’autres éditeurs.